PSE ALCATEL LUCENT-FRANCE 2007-2009 Tout l'accord rien que l'accord

Publié le par Intercentre CFE-CGC Alcatel-Lucent France

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O
Je suis d'accord avec vous que ceux qui ont 35-50 ans aujourd'hui partiront dans des conditions (peut être) moins favorable que les CAPA actuels. Pareil que ceux qui partent aujourd'hui, s’en vont dans des conditions moins favorables que ceux qui sont partis lors du dernier PSE. C'est l'histoire, et nous ne le refaisons pas. Faut il pour autant la bloquer ?<br /> <br /> J'ai connu les ex sites Alcatel d'Illkirch, de Laval, de Cherbourg, de St Nicolas, de Woerth, et je m'arrêterais là…..<br /> Avez-vous après qu’ils aient été externalisé ou vendus réussi à empêcher leur fermeture ? Il ne me semble que non.<br /> Avez-vous réussi à bloquer la logique de marché, la logique économique, la logique de mondialisation, la logique d’externalisation ? Il me semble que non.<br /> <br /> La seule chose que vous allez réussir c’est de précariser les sites et ses employés, pour lesquels vous vous battez aujourd’hui.<br /> <br /> Votre cause est noble, personne n’en doute, mais faut y aller avec logique, discernement, en utilisant l’expérience<br /> <br /> Je maintiens qu’en engageant ce bras de fer avec la direction, en vous braquant contre les départs volontaires des CAPA en réserve (qui ce feront soit dit en passant dans des conditions décentes), vous prenez le risque d'en faire demain des chômeurs de 58 ans sans aucune chance de réinsertion. Les volontaires CAPA faut les laisser partir et les remplacer par des mutations internes. Les embauches c’est une vue de l’esprit. Comme pouvez-vous justifier des embauches a la suite d’un PSE ? C’est antagoniste.<br /> L’argument que les bons profils n’existent pas en interne est tout aussi faux. Nous sommes nombreux à avoir changés de métier, c’est une question de volonté et de motivation, de formation aussi.<br /> Pour votre info j’ai changé 3 fois de métier dans ma carrière Alcatel, j’ai tjrs étais gagnant, et cela ma permis de survivre.
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G
Bonjour<br /> <br /> Une question quel est le nombre de suppressions qui restent à effectuer dans ce plan<br /> 1330 - 948 ?<br /> Merci
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I
Si on suit une logique purement comptable, le nombre est égal à : 1330 - 324 -948, 324 étant le nombre de création de postes prévus dans ce plan. D'un point de vue opérationnel, un certain nombre de créations ne pourront cependant pas être pourvues par mutation interne, tous les profils n'étant pas interchangeables. 
O
Vous êtes entrain de prendre les volontaires CAPA sur liste d’attente en OTAGE. Qu’est ce qui est traumatisant pour un volontaire CAPA de partir dans le cadre d’un PSE, puisse que c’est son choix ?<br /> <br /> Comme le message précédent le signal, en voulant aller au bras de fer avec la direction, vous êtes entrain d’affaiblir l’entreprise et précarisé les générations futures pour longtemps. Un peu de bon sens voyons…<br />
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I
Bonjour ,Nous n'avons pas considéré le départ en CAPA comme traumatisant. Le problème que nous soulevons est celui de la perennité de certains établissements ( en Province particuliérement ) et aussi  du rôle ( qu'y fait on et avec qui )  et du poids de ALF dans ALCATEL-LUCENT.Je crois qu'il faut manier des mots comme OTAGE avec discernement . Nous savons qu'il existe une demande forte de certains salariés pour partir en CAPA. Mais il ne faut pas que cela entraine une feremture avec des licenciements "durs" pour les autres quelques mois ou 2 ans aprés.Ensuite  la Direction elle même ne peut  assumer que l'ensemble des salariés éligibles au CAPA partent tous, tout de suite et sans discernenement. Tous les salariés ne sont pas payés à ne rien faire !!!Il n'y a pas de "bras de fer" puisque nous demandons simplement l'application des accords signés.  Vous nous permettrez aussi de penser que ce sont encore plus de départ plus rapide qui fragiliseraient ALF et les salariés qui y  travaillent.Faites preuve aussi de bon sens puisque vous nous y invitez : vous savez bien que les 35 - 50 ans n'auront probablement pas la chance  de partir aussi tôt et  le feront sans doute dans des conditions moins favorables.  Pour les salariés déja éligibles au CAPA  le risque n'est peut-être pas nul mais il est bien plus mince.Notre organisation syndicale prend la une position qui ne vous convient pas mais c'est  en pensant au devenir des établissements et des activités. Nous souhaitons qu'un meilleur équilibre entre les départs et la poursuite de l'activité soit trouvé qui vous  permettra d'avoir satisfaction.
A
- Comment vont ce décliner les 4000 suppressions complémentaires ?<br /> - A quelle hauteur la France (ALU/ALE/CFA) sera t'elle impacté ?<br /> - Les CAPA en réserve ne sont-il pas un moyen rapide, puisqu'il y consensus/accord des 2 parties, de s'en sortir sans trop de dégâts ?<br /> - Les embauches ne peuvent-il pas faire l'objet d'une seconde étape de négo ?<br /> <br /> La crainte/danger c'est qu'entre l'annonce du 30/10/2007 et la fin du nouveau livre IV, 6 mois vont se passer, avec comme conséquences un immobilisme, que nous connaissons depuis 1 année déjà, 2 profits warning supplémentaires, qui accentuera l'affaiblissement de l'entreprise, et qui impactera de toutes les façons les générations futures…….. puisque vous parlez de solidarité générationnelle.<br />
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I
Sur Internet nous ne pouvons nous livrer même à une projection à partir de l'annonce.Juste un commentaire la logique business plaiderait pour tenir compte de l'évolution en cours sur le marché Nord Américain , d'un autre coté  il faut respecter les équilibres globaux du nouveau groupe.Le fait qu'il soit possible de procéder à une nouvelle vague de supression d'emploi sans trop de casse sociale POUR CEUX QUI S'EN VONT est une chose. L'autre aspect de la question  c'est la nature et les perspectives des activités qui restent ( quoi dans le mobile , quoi dans l'IP , quid du dispositif  industriel, comment se développer dans les services ....).Se poser la question du devenir de ces activités c'est  identifier des besoins de recrutement  . On ne peut repousser ca à une deuxième étape de négo car c'est le coup que l'on nous fait à chaque fois. It's now or never  !Sur l'immobilisme la CFe-CGC partage vos regrets mais  entre nous celui-ci n'est pas le fait de notre organisation syndicale qui a toujours été prête à négocier et à regarder les problémes - réels - en face. Mais pour négocier il faut être deux d'une part et d'autre part il faudrait aussi donner d'autres perspectives à la FRance que les PSE .