CCE ALU-I du 19 juin : les avancées ne sont pas à la hauteur des promesses de la Direction.
Lors du CCE du 19 juin 2018, la Direction nous a informés de l’avancement du PSE.
La CFE-CGC est au regret de vous annoncer que les avancées ne sont pas à la hauteur des promesses de la Direction.
Il a été négocié lors de la signature du plan social que Nokia mettrait tout en œuvre pour limiter au maximum les licenciements coercitifs. Mais nous venons d’apprendre que le risque de départs contraints s’éleverait entre 80 et 90 personnes !
Dans le tableau présenté en CCE (voir le document complet, réservé aux salariés), vous noterez que le volume des Cas 2 acceptés (postes en substitution) est étonnamment faible. On peut s’interroger sur les critères de sélection (ou de barrage ?) qui sont appliqués aux prétendants à la substitution chez Nokia… La Direction de Nokia cherche-t-elle des moutons à cinq pattes ?
La CFE-CGC déplore que les substitutions en Cas 2 ne soient pas acceptées en plus grand nombre, ce qui va augmenter les licenciements coercitifs.
Hélas, le groupe Nokia ne semble guère ému par le désastre social qu’il annonce en France.
La croissance actuelle de la R&D ne doit pas faire oublier l’annonce de Marc Rouanne évoquant une taille de site viable pour le groupe Nokia à hauteur de 1 500 personnes.
La Direction annonce que nous allons être 4 200 sur les deux sites en France au 30/06/2018 et qu’elle satisfait cet engagement pris par Nokia auprès du gouvernement…
Combien de sièges éjectables, y compris en R&D, pour revenir au « standard Nokia » ?
La CFE-CGC fait de la défense de nos emplois en France un combat sans concession.